Cinquième partie – Planification d’un échéancier
Bien que Sébastien soit un organisateur, un planificateur né, il était loin de se douter comment aller se gérer la planification d’un livre. Pas évident lorsque c’est votre première fois comme co-auteur avec des partenaires et comme maison d’édition à gérer toute une équipe. Effectivement personne dans l’équipe n’avait vraiment travaillé sur un tel projet auparavant. Dans ce cas, comment savoir si les délais prévus seraient suffisants ou non? Seul Alex, le designer, arrivait à fournir un timeline assez précis gardant une réserve toutefois quant au rendu final du travail, et cela parce que plusieurs variables inconnues restaient en suspens. Dont la plus importante : l’arrivée à l’écriture finale du contenu.
À quel moment nous nous arrêtons d’écrire, et comment savoir si nous pourrions faire mieux ou encore améliorer tel ou tel paragraphe?
Il s’agit là du syndrome de la perfection qui a souvent comme résultat le report d’une date finale.
L’échéancier de base a été convenu lors d’un brunch très matinal au Java café au coin de la rue Saint-Antoine Ouest et rue Saint-Pierre à Montréal entre Fabienne Polonovski, Amirouche Sellam et Sébastien. Initialement, l’écriture aurait dû prendre deux mois, incluant des révisions rétroactives à la fin de chaque rédaction de chapitre. Une fois validé, le texte devait partir chez Alex le designer. L’écriture a finalement duré cinq mois, incluant un mois de rédaction finale. De même qu’un mois et demi, comme prévu par Alex, pour la mise en page, l’uniformisation, et son travail colossal de rendre l’ouvrage aussi attrayant, dynamique et « easy » à lire qu’il avait été écrit. D’ailleurs, on ne compte plus le nombre de fois qu’Alex a mis son pied à terre pour tirer la sonnette d’alarme concernant les délais et le fait que le projet venait empiéter sur son temps personnel.
Quel casse-tête de prévoir une planification pour la rédaction d’un ouvrage lorsqu’on veut avoir la certitude de fournir un travail de qualité!
Comment définir correctement le dead-line ?
Comment allier les activités d’écriture des trois co-auteurs avec le travail du reste de l’équipe ?
Comment arriver à prévoir les activités et les dates des réviseurs, puis du designer dans de telles conditions ?
Chose certaine, ils ont dû travailler tout en souplesse, avec des itérations et corrections/validations de ce qui était présenté. Chaque membre de l’équipe était donc prêt au moment où le texte sortait, passant entre les mains des écrivains dans un premier temps, puis leur relecture, avant de partir entre les mains du correcteur. Une fois les arrangements complétés et approuvés par les écrivains, le travail du designer pouvait commencer. Et ceci a eu lieu pour chacune des parties du livre. Et pour arriver à bon port, en respectant les délais imposés, l’équipe a donc travaillé de manière flexible et collaborative.
Liens utiles :
Formation en ligne : PCO contrôleur de projet, métier aux mille et une facettes
Livre disponible en papier : le Guide du PCO, dans la vie d’un contrôleur de projet Tome 2
À propos de l’auteur
Vous connaissez le Guide du PCO, mais connaissez-vous Sébastien Halil/Fischmeister ?
https://www.linkedin.com/in/sebastien-fischmeister/

Sébastien dans le parc national Mont Augustus (Western Australia), 2017
Avant tout, Sébastien est un aventurier, qui gravite entre les continents universitaire, professionnel, et des relations sociales. Braver les interdits et oser sortir de sa zone de confort pour se découvrir et se surpasser sont son terrain de jeu. Pour lui, la vie n’a de sens que si elle est vécue et appréciée à fond et à sa juste valeur. Il a parcouru bon nombre de pays, n’hésitant pas à tout quitter en quête de nouvelles découvertes et surprenantes aventures. D’ailleurs sa plus grande, c’est d’avoir osé quitter la France, sa terre natale, pour faire le grand saut en Amérique du Nord puis en Australie et un retour en Europe.
Un grand merci à Raphaëlle Hamel pour la révision et l’alignement de ces articles.