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Quatrième partie – La gestion du temps

Voici d’un côté un projet et de l’autre une équipe pour le réaliser. Comment les articuler pour atteindre son but? Rien de mieux qu’une étude de cas pour donner quelques pistes de solutions. Voici donc une série de textes sur les aventures de l’équipe derrière le Guide du PCO. Aujourd’hui, il est question de la gestion du temps.

Le temps, ce concept si abstrait et pourtant si important. Qui d’entre nous ne se sent pas parfois dépassé devant cette vérité implacable : tant de choses à faire en si peu de temps? Mais, il y a un moment où nous devons réaliser que nous sommes maîtres de notre vie. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie simplement que rien ni personne ne peut vous imposer quoi que ce soit. Nous avons le loisir de décider en acceptant ou en refusant ce qui nous arrive. Beaucoup subissent les aléas de la vie, se sentent oppressés. Cet état, il est possible de le contrer, c’est un « mindset » qui peut être travaillé. Oui oui, tout ce qui se passe dans la tête peut se travailler, l’idée d’être heureux / malheureux, l’idée d’être beau / moche, l’idée d’être détendu / stressé, l’idée d’être occupé / libre.

Pendant des années, Sébastien s’est appliqué à bâtir un planning minutieusement organisé; travail dans un premier temps occupant 1/3 de sa journée, séance de sport pour s’octroyer un moment de décompression et d’évacuation, un moment pour ses activités culturelles, et bien sûr une part non négligeable au développement de ses projets personnels.

Par exemple, en 2016, Sébastien a vu son emploi du temps être « booké » un mois à l’avance. Même pour voir ses amis, il devait vérifier ce qui s’en venait, et le rendez-vous avait lieu pas moins de trois semaines plus tard. Comment laisser place à l’imprévu ? Il n’y avait pas d’imprévu possible, encore moins lorsqu’on est sur le point de finaliser un des plus gros projets d’une vie en publiant un premier ouvrage.

En contrepartie, en 2017, étant mis au défi par son ancien professeur/coach de vie, Denis Olaizola, Sébastien s’est laissé porter par l’imprévu en Australie. Il a accepté que sa vie ne soit plus planifiée ni organisée pour laisser enfin place à l’inconnu. Quelle révélation… quelle découverte de soi… quelle spontanéité il a eu la chance de vivre! En janvier de la même année, après un mois à flâner au grès des déserts et des parcs nationaux, Sébastien a décidé de s’établir dans le Queensland afin de travailler dans une ferme.

Le temps pour soi est un luxe. Imaginez-vous perdu au milieu d’un champ de maïs au milieu du Queensland (Australie) et d’avoir que le soleil comme indicateur de temps. L’esprit libre dehors, l’esprit libéré de contraintes temporelles, l’esprit respirant la vie, et admirant la nature vivre… c’est à cet instant qu’on prend conscience de la qualité du temps, lorsqu’on s’arrête pour le regarder passer. À ce moment-là, au lieu de courir après le temps, c’est le temps qui faisait vivre Sébastien. Et c’est là qu’il réalisa la chance qu’il avait : quelle merveilleuse expérience, quelle merveilleuse opportunité de grandir, et de réaliser qu’il lui appartient de vivre son temps !


 

Liens utiles :

Site web Gestion TISEB Inc.

Formation en ligne : PCO contrôleur de projet, métier aux mille et une facettes

Livre disponible en papier : le Guide du PCO, dans la vie d’un contrôleur de projet Tome 2


 

À propos de l’auteur

Vous connaissez le Guide du PCO, mais connaissez-vous Sébastien Halil/Fischmeister ?

https://www.linkedin.com/in/sebastien-fischmeister/


Sébastien dans le parc national Mont Augustus (Western Australia), 2017

Avant tout, Sébastien est un aventurier, qui gravite entre les continents universitaire, professionnel, et des relations sociales. Braver les interdits et oser sortir de sa zone de confort pour se découvrir et se surpasser sont son terrain de jeu. Pour lui, la vie n’a de sens que si elle est vécue et appréciée à fond et à sa juste valeur. Il a parcouru bon nombre de pays, n’hésitant pas à tout quitter en quête de nouvelles découvertes et surprenantes aventures. D’ailleurs sa plus grande, c’est d’avoir osé quitter la France, sa terre natale, pour faire le grand saut en Amérique du Nord puis en Australie et un retour en Europe.

Un grand merci à Raphaëlle Hamel pour la révision et l’alignement de ces articles.