Troisième partie – Un leader et son équipe : ensemble on va plus loin
Voici d’un côté un projet et de l’autre une équipe pour le réaliser. Comment les articuler pour atteindre son but? Rien de mieux qu’une étude de cas pour donner quelques pistes de solutions. Voici donc une série de textes sur les aventures de l’équipe derrière le Guide du PCO. Aujourd’hui il est question de la constitution d’une équipe projet spécialisée.
Il n’existe pas de projet sans équipe projet. Même le meilleur des gestionnaires de projet ne sera pas en mesure de soutenir un projet à lui tout seul. Sébastien devait donc s’entourer d’une équipe.
Sébastien connaît beaucoup de monde à Ville de Montréal aussi bien dans le milieu professionnel qu’universitaire. Et cela, grâce à ses expériences passées, en raison de ses études, ou bien pour avoir fait du bénévolat pour le PMI-Montreal. Les premières personnes qu’il a sollicitées sont évidemment les gens de son entourage. Entourage en qui il a confiance, et dont la vision du travail rejoint la sienne; c’est à dire professionnalisme, rigueur, atteinte des objectifs, prêt à relever de nouveaux challenges, et ayant un esprit aventurier et d’équipe.
Un des défis, lorsqu’on travaille avec des amis/proches, c’est bien entendu la mince frontière qui existe entre le monde personnel et professionnel. Comment être sûr qu’une belle amitié ne sera pas ruinée à la fin du projet ? Ou au contraire, en ressortira-t-elle plus riche et soudée ? Sébastien a fait son possible pour être juste, droit, et traiter son équipe en membres à part entière en les sollicitant pour toutes décisions à propos du projet. Il a été franc et transparent, ne laissant jamais aucun non-dit ou conflit s’envenimer. Son leadership participatif, et son envie de voir chacun des membres ressortir de ce projet avec un bagage qui leur permettrait de s’envoler vers de nouveaux horizons lui ont permis de déléguer, et de faire confiance, tout en faisant son travail de contrôleur pour valider que le tout avance bien selon les planifications prévues.
Au-delà de l’importance d’avoir les auteurs tous arrimés dans la même direction, la clé du succès a été sans conteste le rôle joué par le designer-graphique, Alex Sauvageau, qui n’a pas eu la tâche facile. Perfectionniste, méticuleux dans son travail et reconnu pour son esprit allumé et innovateur, il a dû trouver le chemin pour s’imposer et se faire entendre afin de faire respecter les échéanciers pour permettre une publication dans des délais raisonnables.
Pas toujours évident d’investir son temps personnel dans un projet qui sort du cadre professionnel. Et cela, parce que le risque est grand de se retrouver qu’à passer son temps à travailler. D’ailleurs, l’amitié entre Alex et Sébastien a vécu quelques remous puisque ce projet a été très éprouvant mentalement et physiquement. Néanmoins, le professionnalisme des deux a toujours permis de rester loin de la crise amicale. Ces deux-là ont été assez intelligents pour dissocier ce projet de leur amitié.
Leur rôle ? Sébastien était l’intermédiaire entre les deux co-auteurs, et Alex, s’efforçant à la fois de maintenir le rythme de travail souhaité par Sébastien, afin d’éviter que le projet ne s’étire dans le temps, mais aussi s’assurer le respect de la qualité du travail, pour que cet ouvrage soit à la hauteur des réputations des trois auteurs.
Un des moments les plus éprouvants aura été la relecture et mise en page finale par Alex et Sébastien. Ce dernier aura passé un jour et une nuit chez Alex, rue Chambord à Montréal, pour passer à travers les 163 pages qui venaient d’être écrites et éditées. Un travail de titan, un travail de moine à valider la moindre faute d’orthographe, de sens ou de virgule. Un travail d’équipe où l’un relit et corrige pendant que l’autre finalise la mise en page jusqu’au point final où ils ne le réalisent pas encore mais… le livre est terminé. Une émotion était palpable, un poids s’abattait comme si cela n’était pas possible et ne pouvait pas arriver. Un projet de livre qui venait de se concrétiser. Alex et Sébastien tenaient la version PDF finale de ce qui deviendrait le premier ouvrage d’une collection, le Guide du PCO – contrôleur de projet.
Pour un projet avec autant de zones floues à explorer, et dont le budget était principalement calculé pour être dépensé dans l’édition et la promotion du livre, Sébastien a dû s’assurer de la motivation des membres de son équipe. Bien souvent bénévoles et étudiants ou jeunes professionnels, ils ont choisi de plonger la tête la première dans cet incroyable travail que représentait la publication d’un ouvrage dans un milieu aussi établi que peut l’être la gestion de projet, pourtant régi par ce qu’on appelle le PMBok. Quelle audace, quel culot d’imaginer aller compléter par leur littérature un ouvrage international référence en la matière. Et pourquoi pas devenir une référence en PCO – contrôleur de projet, comme Sébastien le répétait à son équipe.
Lorsqu’on demandait aux membres de l’équipe pourquoi s’investir dans ce projet, la réponse la plus fréquente était de parler de l’engouement, de la passion avec laquelle Sébastien présentait le projet, la manière dont il était capable de faire voyager son équipe dans un monde imaginaire du PCO, et de leur transmettre l’envie de partager cette connaissance.
Liens utiles :
Formation en ligne : PCO contrôleur de projet, métier aux mille et une facettes
Livre disponible en papier : le Guide du PCO, dans la vie d’un contrôleur de projet Tome 2
À propos de l’auteur
Vous connaissez le Guide du PCO, mais connaissez-vous Sébastien Halil/Fischmeister ?
https://www.linkedin.com/in/sebastien-fischmeister/
Avant tout, Sébastien est un aventurier, qui gravite entre les continents universitaire, professionnel, et des relations sociales. Braver les interdits et oser sortir de sa zone de confort pour se découvrir et se surpasser sont son terrain de jeu. Pour lui, la vie n’a de sens que si elle est vécue et appréciée à fond et à sa juste valeur. Il a parcouru bon nombre de pays, n’hésitant pas à tout quitter en quête de nouvelles découvertes et surprenantes aventures. D’ailleurs sa plus grande, c’est d’avoir osé quitter la France, sa terre natale, pour faire le grand saut en Amérique du Nord puis en Australie et un retour en Europe.
Un grand merci à Raphaëlle Hamel pour la révision et l’alignement de ces articles.